La construction du Groupe Scolaire Tonkin s’est inscrite dans l’aménagement de la ZAC du Tonkin, achevée à la fin des années 1980. 

Dès lors, cet aménagement a été réalisé dans une période où les architectes et les urbanistes penchaient pour une nature de l’architecture « labyrinthique ». Une période durant laquelle on vit apparaître des architectures complexes, des plans labyrinthiques et des organisations urbanistiques dans l’espace à trois dimensions. 

Le projet d’extension du groupe scolaire doit alors prendre en considération cette composition en plan et en volumes des bâtiments existants. Ces mêmes bâtiments qui ont fait l’objet d’une réflexion sur l’organisation de l’espace aussi bien architectural qu’urbanistique. 

Ainsi, la composition basée sur les notions de « labyrinthe », de symétrie et de trame retenue par Pierre André Louis est le point de départ de la mise en œuvre des extensions nécessaires au fonctionnement du groupe scolaire et l’évolution démographique du quartier. 

De ce fait, le langage architectural très caractéristique a fortement orienté nos choix pour l’insertion du projet dans le site. 

La forme labyrinthique porte en elle l’idée d’inachevé et de forme qu’il est possible d’étendre, contrairement au Mégaron dont la forme pure véhicule une idée d’élément fini. Ainsi, l’idée qui a été développée prend la forme d’une continuité architecturale et urbaine, pour respecter la genèse du bâtiment. 

Cependant, chaque extension répond à une problématique différente : 

• L’extension de l’école élémentaire vient achever la composition symétrique du plan.
• L’extension de l’école maternelle vient étendre un schéma de composition tramé et répétitif.